Les autorités indiennes ont révélé les ultimes communications du commandant de bord du vol Air India 171 qui s’est écrasé jeudi dernier, dévoilant des moments dramatiques qui ont précédé l’une des pires catastrophes aériennes récentes du pays. Cette tragédie a coûté la vie à 241 personnes, passagers et victimes au sol confondues, dans l’État du Gujarat.
L’Autorité de l’aviation civile indienne a confirmé que le pilote avait lancé plusieurs appels de détresse avant que l’appareil ne s’écrase lors de sa liaison entre Ahmedabad et l’aéroport de Gatwick à Londres. Ces communications révèlent l’ampleur de la situation critique à laquelle l’équipage a dû faire face dans ses derniers instants.
Le commandant Sumit Sabarwal, pilote expérimenté fort de trois décennies de carrière dans l’aviation commerciale, dirigeait cette mission fatidique. Ses dernières paroles transmises par radio témoignent de sa tentative désespérée de maintenir le contrôle de l’appareil face à une défaillance technique majeure.
« La poussée n’est pas obtenue… nous tombons… Mayday… Mayday… Mayday », a déclaré le pilote quelques instants avant de perdre définitivement le contrôle de l’aéronef. Cette communication d’urgence, répétée selon les protocoles internationaux, constitue le signal de détresse universel utilisé dans l’aviation pour signaler un danger imminent menaçant la sécurité d’un aéronef.
Le Boeing 787 Dreamliner s’est écrasé sur un immeuble résidentiel appartenant à un complexe médical dans une zone densément peuplée du nord-ouest d’Ahmedabad, quelques minutes seulement après son décollage. Cette collision a transformé ce qui devait être un vol de routine en une tragédie aux proportions considérables, ne laissant qu’un seul survivant parmi toutes les personnes impliquées.
L’appareil transportait 230 passagers accompagnés de 12 membres d’équipage, représentant plusieurs nationalités selon les données communiquées par Air India. La compagnie a précisé que 169 ressortissants indiens se trouvaient à bord, aux côtés de 53 citoyens britanniques, 7 Portugais et un Canadien, illustrant le caractère international de cette liaison régulière.
Les opérations d’identification des victimes se poursuivent avec l’utilisation de tests ADN pour garantir la précision des identifications. Rajnish Patel, responsable de l’hôpital civil d’Ahmedabad, a indiqué que 32 corps ont été formellement identifiés à ce jour, permettant la restitution des dépouilles de 14 victimes à leurs familles endeuillées.
Parallèlement aux investigations techniques menées par les experts en sécurité aérienne, le gouvernement indien a constitué une commission d’enquête de haut niveau chargée d’élucider les causes exactes de cet accident. Cette commission aura également pour mission de formuler des recommandations visant à prévenir la reproduction de catastrophes similaires dans l’avenir.
Cette tragédie soulève des questions importantes sur la sécurité aérienne et rappelle la vulnérabilité du transport aérien face aux défaillances techniques. L’enquête approfondie qui suit permettra de déterminer les circonstances précises ayant conduit à cette perte de poussée fatale signalée par le commandant Sabarwal dans ses dernières communications.
Comment un avion peut-il décoller avec une défaillance technique majeure qui se manifeste juste quelques minutes après son décollage? C’est quand-même très grave!